Matou des rues

Ben voilà, un tit message pour parler de cette petite histoire d'un aprem de vacances qui ne m'a pas laissée insensible...

Depuis plusieurs jours, un tit matou blanc tigré gris errait dans notre rue. Par moment dans la résidence, par d'autres moments sur les trottoirs ne se méfiant pas de la circulation...

Aujourd'hui, il avait décidé de siester sur le capot d'une voiture sombre. Les gens autour ne savaient pas d'où il venait et où il allait.

Le pire c'est qu'un matou errant, ça fait sa vie, mais lui cherchait la compagnie des gens et dès qu'une personne s'approchait, il l'assaillait de ronrons, coups de tête et de ronds de jambes.

Nous avons décidé d'appeler le véto du coin pour savoir s'il s'était perdu, mais rien. Nous l'avons quand même amené chez le véto pour contrôler la présence ou non d'une puce. Rien. Il ne restait plus que le refuge de Ormes...

Il a fallu demander notre chemin à des habitants de Ormes et là ce fut un grand moment de solitude. Deux vieux habitants (avec un fort accent du terroir) m'ont indiqué le chemin : " Ben alors, vous allez là-bas, (moi : Là-bas ?) oui !! Au fond du pays !! Puis vous passez les machins électriques et là un rond point et hop c'est par là-bas (en m'indiquant du doigt la direction)..." Heureusement mon chéri n'avait rien entendu, un simple rire de sa part et je serais partie dans une crise de fou rire. Dix minutes après nous avons décidé d'appeler le refuge pour nous diriger.

Une fois arrivés, ambiance : aboiements de chiens, chats errants dans l'enceinte. Les deux personnes du refuge nous reçoivent, l'une prend la caisse et s'en va. "On peut au moins lui dire au revoir ? " la porte se referme... Bon... Il sera enfermé pendant 9 jours dans une cage puis mis dans un enclos extérieur. Ils ont une centaine de chats... Seulement 3 ou 4 adoptions de chats par semaine. La personne de l'accueil nous raconte que les chats se laissent parfois mourir de stress, attrapent des maladies... Nous repartons. Chéri est persuadé que c'était la meilleure chose à faire, moi non, et repars en ayant gros sur la patate...